La sélection française au festival de Cannes
Trois films français composent la sélection française, choisis pour « secouer le conformisme désuet des années précédentes », explique Raymond Tortora dans le reportage. Il convient que cette sélection risquait de « choquer, voire de faire scandale ». Les films en question : "La planète sauvage", un film d’animation du dessinateur Topor, réalisé par René Lalou, "La maman et la putain" de Jean Eustache et "La grande bouffe" du réalisateur italien Marco Ferreri. André Astoux, le directeur Général du Centre National du Cinéma relativise le mot de scandaleux et déclare que le public doit s’habituer à élargir leur vision du cinéma et à accepter de regarder ces films qui, en l’occurrence, étaient réservés au plus de 18 ans. Il souligne : « ce sont des adultes qui me semblent être suffisamment armés pour entendre le langage employé dans l’un des films et pour voir les images de l’autre film. », selon lui, il faut regarder ce que ce type de films apporte à la création, concluant qu’à ses yeux « un festival c'est une confrontation d'œuvres qui représentent quelque chose dans la création cinématographique, ça n'est pas fait ni pour faire de la morale ni d’ailleurs pour faire de la provocation. »
Producteur / co-producteur |
Office national de radiodiffusion télévision française |
Générique | Journaliste : Raymond Tortora Participants : André Astoux, Ingrid Bergman |
Descripteur(s) | Cannes, Cinéma, jury, scandale |