Naufrage de l'Erika et marée noire

Naufrage de l'Erika, pétrolier affrété par Total Fina: le 12 décembre 1999 il se casse en deux dans la tempête à une cinquantaine de kilomètres de la pointe bretonne. Reportage dans les départements côtiers de Gironde, Charente-Maritime et Vendée. Les premiers préparatifs s'organisent avec l'installation de balises qui permettront de fixer des barrages flottants en cas de marée noire. Ces mesures préventives à l'entrée des ports s'inscrivent dans le cadre du plan Polmar terre. Les mauvaises conditions météorologiques empêchent toute opération de pompage. Des remorqueurs français appuyés par des navires étrangers se trouvent sur la zone, prêts à entrer en action mais leur tâche est compliquée par la nature même du fioul, lourd et très collant. Interview de Bernard LEFORT, officier de liaison marine nationale : "Avec ce genre de produit, je suis très confiant. Il suffit que la météo nous accorde quelque moments de beau temps sur zone et on va faire le maximum". Interview de Klaus SCHROH, responsable cellule anti-pollution en Allemagne (en allemand, traduit) : "Pour nous c'est aussi la première fois que nous utilisons cet équipement mais nous l'avons déjà testé, pas dans ces conditions grandeur nature, mais des conditions aussi difficiles". Interview de Christophe ROUSSEAU, du C.E.D.R.E. : "Intervenir en mer dans des conditions aussi limitées, on ne l'a jamais fait encore. A terre, on sait très bien faire parce qu'on l'a déjà fait à de nombreuses reprises au niveau international, en mer on ne sait pas faire. Dans les années 80, après l'Amoco Cadiz, on a imaginé des grands bateaux récupérateurs, on a fait des tas d'essais, en soufflerie, en canal d'essai, etc., on s'est aperçu que tout cassait".