La mémoire de l'eau : affaire Benveniste

Après la polémique engendrée par la découverte de la "mémoire de l'eau" par le professeur Jacques BENVENISTE, chercheur à l'INSERM, celui-ci est maintenu dans ses fonctions au nom de la liberté de la recherche scientifique.Un chercheur qui dérange avec au départ la publication dans "Nature" de ses travaux sur la "mémoire de l'eau". La revue conteste ensuite les expériences. L'INSERM est embarrassé. L'enjeu est de taille : quelle reconnaissance scientifique pour l'homéopathie, les homéopathes utilisant des produits dilués puis dynamisés qui permettent de soigner sans que l'on comprenne le mode d'action de ces médicaments.Jacques BENVENISTE : "si c'est vrai, tout se passe comme si l'eau se souvenait d'avoir vu une molécule et exerçait la même activité."Ce n'est pas démontré scientifiquement affirme l'INSERM qui reproche à son chercheur de s'être coupé de la communauté scientifique, de manquer de modestie et d'avoir hypertrophié ses rapports avec les médias. Jacques BENVENISTE pourra poursuivre ses travaux sur les hautes dilutions mais à condition de se montrer discret. Philippe LAZAR, directeur général de l'INSERM : "je lui dis sois modeste, publie dans des revues internationales et parle après avoir publié dans ces revues. Je demande à la presse de l'aider à observer cette période de retour au calme."Jacques BENVENISTE : "il semble effectivement que le rêve soit interdit à l'INSERM, que le rêve me soit interdit. Si je faisais partie des deux ou trois groupes restreints qui dominent la recherche française, on aurait dit ce garçon là il est vraiment sympathique."D'autres équipes américaines et soviétiques seraient arrivées au mêmes résultats que Jacques BENVENISTE. Le feuilleton pourrait rebondir.