Carte Alger - Algérie / sorties de prison

En Algérie, le Président Abdul Aziz BOUTEFLIKA a décidé de libérer 2.300 détenus islamistes, en excluant les crimes de sang. Les familles des victimes des actions terroristes ont manifesté dans la capitale algérienne faisant part de leur crainte que par ces grâces, l'on efface trop rapidement 100 000 victimes d'une véritable guerre civile qui aura duré 9 ans .L'espoir de voir un frère ou un fils militant islamiste libéré, a conduit de nombreuses femmes à attendre devant la prison d'El Harrach. L'une d'elles est sans nouvelles de son fils depuis quatre ans. Naouel qui militait pour l'ex- FIS vient d'y passer 6 ans. Son mari a été tué. Elle est revenue attendre ses amies et témoigne (trad off) : "certaines sont emprisonnées parce qu'elles sont soeurs ou femmes de terroristes". Au même moment, dans le centre d'Alger, 200 manifestants s'opposent à ces amnisties. La police leur interdit l'accès au Parlement où l'on vote le soutien à la politique de BOUTEFLIKA. Tous ont perdu un proche dans un attentat terroriste et dénoncent l'impunité. Mahmoud BOUBETRA criant la mort de son fils : "il a été égorgé et décapité..."Eric MONIER envoyé spécial à Alger commente la situation devant le parlement d'Alger.