Manifestation anti FN à Strasbourg

Le congrès du Front National, qui se tient ce week-end à Strasbourg, entraine un mouvement de réactions non seulement en Alsace mais dans la France entière. Plus de 50 000 personnes ont manifesté cet après midi leur refus de l'extrême droite dans les rues de la capitale alsacienne, répondant à l'appel d'associations, de syndicats et des partis de gauche. Parmi les manifestants, plusieurs leaders politiques : Catherine TRAUTMANN, maire de Strasbourg, Robert HUE, secrétaire national du PCF, Lionel JOSPIN, premier secrétaire du PS parlant de "vague démocratique, pacifique, civique qui recouvrerait le congrès du Front National de façon à ce que l'on entende plus les slogans de haine". Serge KLARSFELD, de l'association des fils et filles des déportés juifs de France, conclue : "nous luttons pour que le Front National diminue son influence et puis qu'on l'interdise si besoin est, étant donné sa nature profondément néofasciste".