Invités plateau : Marc Vaiter et Jean Christophe Klotz

"ENVOYE SPECIAL" propose des extraits de neuf reportages diffusés au cours des cinq dernières années et invite, en plateau, les protagonistes de ces reportages pour dire ce qu'ils sont devenus et en quoi une enquête télévisée a pu influer sur le cours de leur existence. - Dans le reportage "LA VIE EN SURSIS" diffusé le 26 mai 1994, Jean-Christophe KLOTZ et Patrick Vincent avaient suivi Marc VAITER, un Européen qui avait refusé d'évacuer la ville de Kigali au Rwanda pour rester avec des enfants et ce, au pire moment des massacres. - Marc VAITER, en plateau, accompagné de Jean-Christophe KLOTZ explique ce que sont devenus les enfants aujourd'hui. - Marc VAITER "Beaucoup sont en vie. Certains sont morts de maladies cérébrales et de malnutrition. Avons perdu 8 enfants après les événements. Il y a cent mille orphelins". Il explique ce qui manque "Nous avons besoin de cinq mille parents. Faire des échanges. Possibilité aux enfants de connaître le monde. Sorte de parrainage. - Jean-Christophe KLOTZ, journaliste-réalisateur, blessé au Rwanda. Il raconte comment il a été blessé" Les miliciens ont tiré sur l'orphelinat. Une balle a atteint la jambe. Ai eu la jambe cassée. Ils sont revenus deux jours plus tard et ont tué la moitié des enfants réfugiés chez le père BLANCHARD. Le père BLANCHARD a été évacué. Il est reparti ouvrir sa paroisse. - Marc VAITER sur le chiffre avancé de cinq cent mille morts au Rwanda : "Ca me parait en-dessous de la réalité. Entre un million et un million cinq. Je vais retourner passer Noël avec les enfants et un convoi de jouets, livres, cahiers avec l'aide du Quai d'Orsay. Fret.