Avec Noëlle Vincensini au camp de déportées de Ravensbrück

Journée du souvenir : le 30 avril 1945, le camp de Ravensbruck a été libéré par l'armée rouge. 80000 femmes sont mortes au camp de Ravensbruck. D'anciennes déportées sont venues de toute l'Europe pour un pèlerinage mémoire sur le lieu : danoises, russes, tchèques, polonaises, françaises ont été déportées massivement par les nazis, elles se souviennent, certaines avec émotion et ne cessent de témoigner. Interview de Noëlle VINCENSINI, ancienne déportée de Ravensbruck, (En français) témoignant de sa volonté de préserver la mémoire historique (...) c'est le tombeau de milliers de femmes, il y a eu 90 000 morts à Ravensbruck et les cendres des femmes qui brulaient au crématoire étaient jetées dans le lac. Il y a eu la chambre à gaz à partir de 1944, car les SS n'en pouvaient plus de tuer, ils ont eu besoin de moyens techniques complémentaires. C'est très important que les jeunes générations sachent ce qui s'est passé et s'intéressent aux problèmes des libertés, des droits de l'homme, du respect de l'autre, comment le racisme peut mener à des massacres. Il y a une union dans la lutte contre le fascisme.Discours de Rose GUERIN, présidente Amicale Internationale Ravensbruck ( En français): " Ayons une pensée affectueuse à la mémoire de toutes nos compagnes, mortes sous les coups des SS, mortes de faim, de maladies, de travail inhumain, fusillées, gazées. Ayons une pensée émue pour les enfants juifs, tziganes, pour les nouveaux nés, assassinés ici, impitoyablement dans ce camp par les nazis.Interview d' Odile ARRIGHI-ROGER (en français), ancienne déportée qui parle de Noëlle qui était arrivée toute jeune fille, avec trois autres camarades, qui avaient été arrêtées, c'était de jeunes étudiantes qui ont été affectées dans leur bloc. C'était des camps où il était prévu de mourir par le travail, la faim, la maladie, l'épuisement. On était solidaires et attentives aux unes et aux autres.