La polémique sur Météo France devient politique

Reportage. Nicolas Sarkozy a reconnu aujourd'hui un "décalage" dans la réaction de l'Etat aux intempéries qui ont semé la pagaille en Ile-de-France et a promis de réunir la semaine prochaine les services concernés pour essayer d'en comprendre les raisons. Commentaire sur des images d'illustration, alternant avec les déclarations de Nicolas Sarkozy, François Fillon, de Ségolène Royal, et d'une représentante syndicale de Météo France.[Source : documentation France 3] Nicolas Sarkozy a reconnu aujourd'hui un "décalage" dans la réaction de l'Etat aux intempéries qui ont semé la pagaille en Ile-de-France et a promis de réunir la semaine prochaine les services concernés pour essayer d'en comprendre les raisons. Nicolas Sarkozy : " Ce que nous allons essayer de comprendre dans les quelques jours qui viennent, c'est pourquoi, quand il y a des circonstances météorologiques un peu particulières, nos services fonctionnent bien mais avec un décalage de deux ou trois jours. J'ai une grande conscience des progrès qui nous restent à faire " Mais une polémique a déjà été lancée par les propos de François Fillon hier à Moscou : " Météo France n'avait pas prévu cette épisode neigeux, en tous cas pas cette intensité " Et pourtant Météo France à bien prévu dès mardi 7 décembre 16 heures dans un bulletin, d'importantes chutes de neige avec localement 10cm. Valérie Cendrier : " Météo France sert de bouc émissaire dans cette affaire, on est sur une zone urbanisée, le moindre petit flocon a plus de conséquences en région parisienne que dans les autres zones de France " Ségolène Royal (sur BFM TV) met en cause François Fillon : " je demanderais au premier ministre des excuses publiques pour avoir négligé sa responsabilité, d'autre part c'est vrai que je demanderais au ministre des transports d'aller s'occuper d'autre choses " Thierry Mariani a eu une réunion pour tirer les enseignements de la crise. C'est la faute à la nature ! " la nature aura toujours le dernier mot. On peut prendre toutes les précautions que l'on veut, mais quand il y a un évènement exceptionnel, je rappelle que le dernier comparable est 1987. C'est à cette situation là qu'il faut comparer "