Décès en détention Tallineau

Reportage. Le décès en détention de Didier TALLINEAU relance le débat sur la remise en liberté des détenus lorsque leur pronostic vital est engagé. En 2002, Didier TALLINEAU a été condamné pour deux meurtres à trente ans de réclusion criminelle. Atteint d'un cancer, il a été libéré en septembre 2004 pour raisons médicales, mais réincarcéré en 2005 sous la pression des familles des victimes. La loi Kouchner sur la suspension de peine pour raison médicale n'a pas été appliquée comme elle le fut pour Loic LE FLOCH PRIGENT ou Maurice PAPON. Evocation de l'amendement par la loi Perben 2 qui durcit cette loi.Commentaire sur images d'archive, dessin d'audience, interview datant de 2005 de Michel LE YONDRE, père d'une victime et les interviews de Maître Stéphane MAITRE, avocat de la partie civile et de Maître Loïc CABIOCH, avocat de Didier TALLINEAU.[Source : documentation France 3] Didier Tallineau, condamné 2 fois pour meurtre et dont la suspension de peine pour raison médicale avait été annulée en 2005, est décédé des suites d'un cancer de la plèvre, le 5 décembre 2006 en détention à Fresnes (Val-de-Marne). La loi sur la suspension de peine pour raison médicale n'a pas été appliquée cette fois ci. En septembre 2004 il avait pu sortir pour se soigner, mais en septembre 2005, les familles de victimes ont fait pression pour qu'il soit réincarcéré. La loi Kouchner de mars 2002 qui autorise la remise en liberté lorsque le pronostic vital est engagé serait de moins en moins appliquée selon les magistrats. Amendée par la loi Perben II, elle est beaucoup plus sévère pour éviter des récidives. Loic Le Floch Prigent, ancien PDG de ELF, atteint d'un cancer, en avait pourtant bénéficié, ainsi que Joëlle Aubron, décédée cette année d'une tumeur au cerveau. Maurice Papon avait aussi choqué quand il était sorti de prison en marchant...