Euthanasie à l'hôpital de Besançon
Quatorze cas d'euthanasie ont été confirmés au centre hospitalier de Besançon. Commentaire sur images d'illustration entrecoupé par les interviews de Vincent MAUBERT, CFDT-CHU de Besançon, et de Paulette GUINCHARD-KUNSTLER, députée PS du Doubs. L'expertise médicale qui avait été demandée par la justice vient d'être rendue. Il s'agit principalement d'accompagnement de fin de vie, mais aussi d'euthanasie active, avec injection de produit. L'affaire pourrait donc donner lieu à des poursuites. Vincent MAUBERT, de la CFDT du CHU de Besaçon, explique qu'il s'agit bien d'injections de produits. Il est difficile de savoir si les familles ont participé à la décision. Seule une a porté plainte. Paulette GUINCHARD-KUNSTLER, députée (PS) du Doubs, s'exprime sur le sujet. A travers cette affaire se relance le débat de société sur la fin de vie, avec d'un côté la non-intervention pour le maintient de la vie à tout prix, de l'autre l'intervention active par injection de produit létal. Après un retour plateau, le document se consacre à un service hospitalier de réanimation. Le commentaire rappelle les articles de loi relatifs à la fin de vie. Le Dr François Lemaire, professeur de réanimation médicale à l'hôpital Henri Mondor (Créteil), clarifie la différence entre non-intervention et l'euthanasie. Le commentaire se conslue sur le flou de la loi qui ne mentionne nulle part le terme d'euthanasie.
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France 2 |
Générique | Journaliste : Christine Boos Participant : Paulette Guinchard Kunstler |