Mise en place du Plan blanc 14 jours après le début de la canicule
Face à la crise sanitaire provoquée par la canicule, qui aurait fait environ 3000 morts, Jean-Pierre Raffarin a interrompu aujourd'hui ses vacances et autorisé le déclenchement de la procédure d'urgence du "Plan blanc" dans l'Hexagone. Le point sur la polémique et réactions politiques : Jean-François MATTEI : "nous avons réagi dès qu'il fallait le faire. Je n'ai en conscience aucun reproche et aucun regret car nous avons véritablement agit chaque fois qu'il le fallait et le plus vite possible". François HOLLANDE : "a été alerté par les médecins urgentistes depuis plusieurs jours voire même depuis plusieurs semaines. et on n'avait posé qu'un numéro vert : c'était insuffisant et on connaît maintenant les conséquences de la canicule". Les socialistes réclament une commission d'enquête parlementaire. Yves CONTASSOT : "M. Mattéi, à l'évidence, porte une part de responsabilité terrible dans ce drame humain. Et je crois que lorsque l'on a failli à sa tâche et qu'il y a des millions de morts et bien par simple respect des familles des victimes, on remet sa démission."
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France 3 |
Générique | Journaliste reporter d'images : Yvon Bodin Monteur : Florian Fernandez Journalistes : Nicolas Luiset, Sandrine Rigaud, Fabrice Turpin Participants : Jean François Mattei, François Hollande, Yves Contassot |
Descripteur(s) | Paris, chaleur, polémique, gouvernement, victime, PS-France, Les Verts-France, Mattei, Jean François, Contassot, Yves, Raffarin, Jean Pierre, table ronde |