Syndicats et défilés 1er mai

Reportage. Compte rendu de la manifestation qui s'est déroulée ce premier mai à Paris en protestation à la montée de l'extême droite et contre la présence de Jean Marie LE PEN au deuxième tour de l'élection présidentielle. Evocation des difficultés d'organisation, de la très forte mobilisation et de la présence de certaines personnalités politiques ou syndicales. le commentaire sur des images factuelles alterne avec les interviews de Nicole NOTAT, secrétaire générale de la CFDT, de Bernard THIBAULT, secrétaire général de la CGT, de Christiane TAUBIRA ex candidate à l'élection présidentielle et de Jean Pierre DAVANT, président de la Mutualité française. [Source : documentation France 3] Tres forte mobilisation de militants syndicaux, d'associations droits de l'homme et anti racistes. La densité de la foule etait telle qu'il a été impossible d'organiser ce defilé du 1er mai de facon traditionnelle. Les organisateurs en ont bouleversé le parcours afin de rendre possible l'écoulement du défilé de la place de la Republique noyée pendant plusieurs heures jusqu'à la place dela Nation en passant par la Bastille. Les responsables syndicaux et certains politiques étaient presents et comme Notat de la CFDT ont fustigé l'arrivée de l'extrème droite, appelé a voté au second tour de l'election presidentielle et non pas s'abstenir Thibault de la CGT donne comme explication" la precarité, la detresse de beaucoup de gens, qui serait le terreau favorable pour recevoir les thèses d'extrème droite" Beaucoup de representants de la vie sociale comme le representant de la Mutualité francaise"on doit entendre ce qui s'est passé ..." Les responsables politiques qui fermaient le cortège sont restés discrets; Taubira ex candidate " j'ai toujours su qu'il y avait deux France puisque mon hitoire m'a conduite à la découvrir... je suis heureuse de la voir " "Il fallait que l'on montre notre force et cette marche nous fait remonter la pente depuis cette catastrophe du 21 avril" délare J.L. Melanchon. les slogans de milliers d'anonymes criaient le rejet profond du front national;