Lancé le 15 juillet 2007 par le maire de Paris Bertrand Delanoë, le Vélib’ est aujourd’hui un incontournable dans la capitale. Inspiré du succès des Bycyklen de Copenhague, le Vélib’ n’est pas le premier service de vélos urbains mis en service en France. Dès 1974, La Rochelle proposait ses « Vélos jaunes ». En 2005, Lyon adoptait le Vélov’. La nouveauté réside dans l’envergure du projet parisien avec la mise en libre-service 24H/24 7J/7 de près de 10 600 vélos. Malgré ses 22kg et ses 3 vitesses, le succès est immédiat. Le premier jour, le service cumule 22 700 locations en une après-midi.
Jugée plus écologique, l’idée est d’éviter de prendre la voiture et de désaturer les transports en commun sur les petits trajets. Pour certains, c’est aussi l’occasion de faire un peu d’exercice. Mais tout n’est pas rose au pays des deux roues. Le Vélib’ connait aussi ses détracteurs. La ville manque de pistes cyclables et les vélos slaloment sur les voies de bus. Vandalisme et dégradations sont légion. L’équilibre économique est fragile.
Lancement de Vélib' à Paris
2007 - 02:06 - vidéo
A partir de 2018, la ville de Paris lance un nouvel appel d’offre pour son service Vélib’. Le périmètre s’étend peu à peu à la banlieue proche et une nouvelle flotte s’installe dans le paysage urbain. Autre nouveauté : l’apparition des vélos électriques. En parallèle, la ville effectue des aménagements d’envergure et piétonnise des grands axes pour favoriser la circulation des deux roues.
Aujourd’hui, le vélo en ville n’a jamais autant eu le vent en poupe. Le service Vélib' compte 20 000 deux roues et près de 1 400 stations en service. Le service doit cependant faire face à la concurrence d'autres services similaires et aux trottinettes électriques.
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