«Retour vers le futur» : anticipation ou science-fiction ?

L'ACTU.

Lors du Comic Con de New York d'octobre 2022, l’acteur américain Michael J. Fox, atteint de la maladie Parkinson depuis 1998, a retrouvé son acolyte Christopher Lloyd alias Doc. Dans le film culte Retour vers le futur, Michael J. Fox incarne l'inoubliable Marty McFly, un adolescent sans histoire qui découvre que son ami le docteur Emmett Brown, surnommé « Doc », a mis au point une machine à voyager dans le temps.

LES ARCHIVES.

Mais revenons sur la saga, mélange de « teen movie » et de science-fiction, elle remporta un immense succès. Les deux volets suivants, sortis en 1989 et 1990 encreront définitivement « Retour vers le futur » dans la légende du cinéma d'anticipation. Mais c'est surtout le second opus, « Retour vers le futur 2 », toujours produit par Steven Spielberg et réalisé par Robert Zemeckis qui a marqué les esprits. Le jeune héros est entraîné en 2015 décrit comme un avenir très futuriste. Certains fans ont vu dans ce film des prédictions parfois avérées. Qu'en était-il vraiment à cette date ?

Dans ce second volet, le 21 octobre 2015 à 16H29, est la date exacte programmée par l'ingénieux professeur Doc Brown sur sa machine à voyager dans le temps (une voiture DeLorean), pour faire découvrir à son ami Marty Mc Fly à quoi ressemblera sa vie trente ans plus tard. Une occasion saisie par de nombreux fans pour célébrer les prédictions parfois réalisées de la mythique trilogie futuriste. C'est que montre l'archive en tête d'article diffusée dans le 13 heures, le 21 octobre 2015. On y apprend que le film présentait plusieurs innovations comme les écrans plats, les lecteurs d'empreintes, les objets connectés, les images publicitaires en 3D (la fameuse scène du requin publicitaire qui tente de croquer Marty).

L'overboard pas vraiment au point

Mais en premier lieu, il y avait l'overboard. Une planche de skateboard sans roulettes qui flotte dans l'air. Si elle a fait rêver des millions d'enfants, elle n'était pas vraiment au point en 2015. Tout juste au stade expérimental en 2016 comme le montre l'archive ci-dessous. En juin 2016, Alexandru Duru, le concepteur du « Omni Hoverboar », une sorte de skateboard volant à hélices, faisait une démonstration de son engin à l'occasion du Festival du drone qui se déroulait ce week-end-là à la Cité des Sciences à Paris. Cela ressemblait, en plus imposant, à celui qu'utilisait Marty Mc Fly dans le second volet de la saga. Le Canadien expliquait alors que son invention ne volait que deux minutes. Si le vol au-dessus du bassin de la Géode s'était parfaitement déroulé, l'atterrissage, lui, avait été un fiasco…

Quant aux baskets qui se lacent toutes seules, la voiture volante ou le carburant aux déchets ménagers, ils ne sont toujours pas au point...