Depuis les années 1990, plusieurs visites officielles françaises en Israël et Palestine ont été émaillées d’incidents, comme le montre le montage d'archives ci-dessus.
En 1996, la visite de Jacques Chirac à Jérusalem avait été mouvementée. Agacé par la sécurité israélienne, le président de l'époque s'était lancé dans ce que la presse avait ensuite qualifié de « coup de sang » : « Je commence à en avoir assez. What do you want ? Me to go back to my plane and go back to France ? Is that what you want ? Let them go, let them do. This is not a method, this is a provocation. That is provocation. Please you stop now. » (Que voulez-vous ? Que je retourne à mon avion et que je rentre en France ? C'est ce que vous voulez ? Laissez-les aller, laissez-les faire. Ce n'est pas une méthode. C'est une provocation. Ceci est une provocation. Arrêtez maintenant s'il vous plaît.)
Même lieu, 14 ans plus tard, Emmanuel Macron s'emportait à son tour contre des forces de sécurité israéliennes. « Everybody know the rules (...) Please respect the rules. » (Tout le monde connaît les règles. S'il vous plait, respectez les règles.)
En 2000, Lionel Jospin, Premier ministre, était violemment pris à partie à Bir Zeit en Cisjordanie après avoir qualifié le Hezbollah de « terroriste ». Des manifestants lui jetèrent des cailloux.
Enfin, en 2008, à l’aéroport de Tel-Aviv, la cérémonie de départ du couple Sarkozy était écourtée après un coup de feu. Le départ eut lieu en panique. Il s'agissait du suicide d'un policier israélien.