L’aventure débute en 2002, à l’initiative du maire de Paris, Bertrand Delanoë et de la majorité municipale socialiste et écologiste élue en 2001.
Pour la 1ère édition de Paris Plages, les quais de Paris chaussent à nouveau des tongs et enfilent leur maillot de bain. Place aux parasols!
L’objectif affiché par la ville est double : offrir des loisirs pratiqués sur les plages littorales aux citadins privés de vacances et montrer un visage accueillant aux touristes de passage dans la capitale.
Présentation de Paris Plages, 3 juillet 2002
Le projet prend forme en trois mois. Le challenge est osé : couper la circulation automobile sur 3,5 km (la voie sur berge rive droite de la Seine et la place de l'Hôtel-de-Ville) pendant la durée de l'opération, de son installation à son démontage. La municipalité fait le pari que la moindre activité économique estivale permettra la privatisation de cet axe très emprunté de la capitale en évitant les bouchons. Et ça marche !
Dès le premier jour, 600 000 visiteurs arpentent les quais.
Succès de la première journée, 21 juillet 2002
Sur les pavés, la plage
La plage, c’est beaucoup de sable. Plus de 3000 tonnes arrivent en convoi exceptionnel avec escorte de police ! Les badauds présents n’en reviennent pas.
Arrivée du sable, 2003
Plusieurs corps de métiers assurent la transformation des berges de Seine en bord de mer tropicale. A J-2 de l’ouverture, la nuit est animée comme une ruche.
Préparatifs de Paris Plages, 2003
Dès l’ouverture, les enfants s’en donnent à cœur joie et de somptueux châteaux éphémères prennent forme.
Paris Plages, 2003
Les activités « balnéaires »
Certains lisent ou font la sieste sur des transats. Pour les plus sportifs, il y a la pétanque. En 2003, un boulodrome s’installe sur la grève. 1000 personnes taquinent quotidiennement le cochonnet.
Pétanque gratuite, 2003
L’année suivante, l’offre d’activités s’élargit. Une piscine se pose sur la Seine. On peut désormais se baigner ou bénéficier de cours gratuits d’aquagym. Des brumisateurs complètent le dispositif.
L'arrivée de la piscine, 2004
En 2007, le périmètre de Paris Plages s’étend au bassin de la Villette. De nouvelles activités sont proposées : kayaks, sphères flottantes ou planche à voile.
Nouvelles activités, 2009
De la musique avant toute chose…
Le soir, les quais se transforment en piste de danse. En 2004, on fête l’anniversaire de la Libération de Paris sur des airs de jazz.
Soirée guinguette, 2004
Paris Plages, ce sont aussi des concerts gratuits. Pop-rock, folk, variétés, il y en a pour tous les goûts.
Carte blanche à Dominique A, 2006
En 2007, le festival accueille la chanteuse anglaise d’origine indienne Susheela Raman. Ce cadre prestigieux ne la laisse pas indifférente.
Festival de Paris Plages, 2007
Sous le soleil exactement…
Qu’il fasse soleil ou qu’il pleuve, la plage parisienne séduit autant. En 2003, la canicule surprend. Les aficionados des transats s’organisent pour survivre à une température dépassant 40°C à l’ombre. Au poste de secours, on traque les coups de soleil.
Poste de sécurité, 2003
D’autres attendent la nuit pour s’aérer. Pas de bain de minuit mais une ambiance caliente jusqu’au petit matin.
Paris Plages by night, 2003
Les plus futés traversent la forêt de brumisateurs installés en 2004.
Combattre la canicule, 2006
La tactique des gourmands pour prendre le frais, l’arme fatale contre le soleil de plomb : la glace.
Les glaces, 2009
Chantons sous la pluie…
Quand le ciel s’assombrit, les habitués gardent le sourire. Les Parisiens restent zen, même sous la pluie.
La pluie s’invite, 2007
Pour ses 10 ans, Paris Plages prend des airs de Normandie. Les parasols se transforment en parapluies. Les bottes en caoutchouc remplacent les tongs.
10 ans sous la pluie, 2011
Le succès de Paris Plages fait des émules. D’autres villes françaises et européennes suivent l’exemple parisien. De quoi apporter beaucoup de joies aux citadins privés de vacances.