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Jeux olympiques : le précédent de la parade fluviale sur la Seine en 1990

Jeux olympiques : le précédent de la parade fluviale sur la Seine en 1990

Les Jeux olympiques de Paris 2024 débutent, enfin. Vendredi 26 juillet, la cérémonie d'ouverture aura lieu sur la Seine, du pont d'Austerlitz au pont d'Iéna et s'achèvera devant le Trocadéro. Un dispositif inédit dans l'histoire olympique, mais pas pour le fleuve français : en juin 1990, à Paris, une grande parade fluviale célébrait le cinquantenaire de l'appel du 18 juin.

Par Romane Laignel Sauvage - Publié le 23.07.2024
 

L'ACTU.

Le coup d'envoi des Jeux olympiques de Paris 2024 a lieu vendredi 26 juillet avec une cérémonie d'ouverture inédite. 6 à 7 000 athlètes remonteront la Seine à bord de bateaux. Du pont d'Austerlitz au pont d'Iéna, ils croiseront les principaux monuments parisiens comme Notre-Dame de Paris, Le Louvre, le Grand Palais et la tour Eiffel. Les organisateurs attendent près de 300 000 spectateurs.

Un dispositif inédit pour une cérémonie d'ouverture olympique, mais pas pour la Seine. En juin 1990, le fleuve français accueillait une parade pour commémorer le cinquantenaire de l'appel du 18 juin.

LES ARCHIVES.

« Son et lumière, feux d'artifices sur la Seine pour rendre hommage au général De Gaulle, 50 ans après l'appel du 18 juin. » En 1990, le parcours de la parade fluviale commémorant la Seconde Guerre mondiale était bien plus restreint, entre le pont neuf et le pont du Carrousel à l'est de l'île de la Cité. Mais le spectacle était ambitieux, comme le rapportait TF1 dans l'archive en tête d'article.

Sur les images, des quais bondés - on attendait 100 000 spectateurs -, des gradins remplis. La sécurité avait été renforcée, l'entrée n'était autorisée qu'aux personnes munies de tickets. « Je trouve tout à fait anormal que l'on parque les gens et qu'il y est des tribunes officielles. Ça ne correspond pas du tout à l'image que je me fais du général », témoignait une passante, déçue.

Spectacle glorieux

À la nuit tombée, toute la chronologie de la Seconde Guerre mondiale, « jusqu'à l'espoir, la voix venue de Londres », était décrite en images projetées et bateaux lumineux. Puis quelque 600 flambeaux étaient chargés de représenter la Résistance, des barques parées de drapeaux symbolisaient le Débarquement et la Libération. Le spectacle se concluait par un grand feu d'artifice. « La Gaullo-nostalgie a emporté Paris », décrivait le commentaire. Le public interrogé se montrait ravi de l'événement.

À l'époque, rapporte Le Monde, ces commémorations fluviales avaient coûté près de 32 millions de francs, impliqué 3 000 figurants et 200 bateaux.

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