Du cyclisme, du football, du rugby, ou encore de la boxe : avant, le Parc des Princes, c’était une enceinte sportive à l’ouest de Paris. Dans les années 1960, la France veut se doter d’un grand stade de football. Ce sera dans la capitale, à la place de l’ancien Parc des Princes, devenu trop vétuste.
Les travaux débutent le 8 juillet 1967. Le tout nouveau parc sort de terre, en même temps que le périphérique parisien qui passe en dessous. Très moderne, et sur deux niveaux, c’est le tout premier stade d’Europe à se doter d’un éclairage sur le toit. Mais sa particularité, ce sont ses portiques bétonnés, idéales pour protéger le spectateur de la pluie, comme le détaillaient les archives de l'époque : « 50 portiques prolongés par autant de portes-à-faux, de 45 mètres de long, qui forment l’armature du toit, 45 mètres au-dessus du sol. »
Beaucoup d'atouts, mais pas de parkings
Autre atout, l’inclinaison de ses tribunes, qui permet à l’époque aux 50 000 spectateurs d’être proches du terrain. Sans compter l’absence de piliers, pour une visibilité maximale. En revanche, le stade est critiqué pour son absence de parkings. Roger Taillibert, l’architecte du Parc des Princes, s’en défendait en 1971 : « Mon sentiment, c’est qu’après avoir reconnu beaucoup de stades dans le monde, je me suis aperçu que les stades qui avaient de grands parkings, quand nous étions sortis du parking avec notre véhicule, il y avait deux heures environ de dégagement. »
Le 25 mai 1972, après cinq ans de travaux, le nouveau Parc des Princes est prêt. Il est inauguré à l’occasion d’un match de football entre les équipes olympiques de France et d’URSS. Deux ans plus tard, en 1974, le Parc des Princes, propriété de la ville de Paris, devient le stade officiel du Paris-Saint-Germain. 50 ans plus tard, en 2024, après avoir voulu l’acheter, le club menace de quitter son enceinte historique, devenue trop petite selon lui.