L'ACTU.
Le contrôle technique est désormais obligatoire pour les scooters, motos et voiturettes. Freins, guidon, feux, fuites, pneus : le contrôle porte sur 78 points, soit un peu moins que pour les voitures.
La mise en place de ce contrôle obligatoire est contestée par de nombreux motards qui se sont rassemblés dans toute la France à l'appel de la Fédération française des motards en colère. Ils dénoncent une forme de racket. Le prix du contrôle est pourtant fixé librement par les centres pour chaque catégorie de véhicule (pour les deux-roues, il devrait dépasser les cinquante euros).
Certains véhicules restent dispensés de contrôle technique : les motos de collection (avant 1960) ou utilisées dans le cadre de compétitions sportives comme l'enduro ou le trial, ainsi que les quads homologués comme engins agricoles. Les vélos et trottinettes électriques ne sont pas concernés non plus, ils ne font pas partie de la catégorie L s'ils sont limités à 25 km/h.
L'ARCHIVE.
Déjà en 2012, le projet passait mal auprès des amoureux des deux-roues. Un concessionnaire du Cantal expliquait que le contrôle était pertinent sur certains types de véhicules. Notamment les 50 cm3 utilisés par les jeunes avec un entretien défaillant. Par contre, pour lui, sur les modèles de plus de 125 cm3, le contrôle technique semblait moins indispensable car les propriétaires de ces véhicules les entretenaient davantage.
Par contre, le représentant de l'Association des motards en colère, lui, ne se montrait pas diplomate. Le contrôle technique n'empêchera pas d'avoir des accidents. Il plaidait davantage pour une conduite prudente et respectueuse des autres. Pas pour une nouvelle contrainte, payante qui plus est.