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La série «Manouchian et les héros de l'Affiche rouge»

La série «Manouchian et les héros de l'Affiche rouge»

Cette série originale en quatre épisodes, développée par Lumni enseignement avec les éditions Dupuis, mêle cases de BD et archives audiovisuelles de l'INA. Elle revient sur la vie de Missak Manouchian et souligne l'engagement des résistants des FTP-MOI contre l'occupant allemand. Voici les deux premiers épisodes.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 16.02.2024 - Mis à jour le 07.03.2024
 

Dans le cadre de l'entrée au Panthéon du résistant communiste Missak Manouchian le 21 février 2024, le site Lumni enseignement et les éditions Dupuis présentent une mini-série intitulée « Manouchian et les héros de l'Affiche rouge ». Quatre épisodes proposent de revenir en archives et en dessins sur l'histoire du groupe emblématique de la Résistance française pendant la Seconde Guerre mondiale.

Le premier épisode, disponible en tête d'article, retrace l'enfance de Missak Manouchian né en 1906 en Anatolie orientale, le génocide des Arméniens et l'exil de Missak vers le Liban puis la France.

Le deuxième épisode ci-dessous évoque l'après parenthèse du Front Populaire où, entre 1936 et 1938, la France s'achemine vers la guerre.

Voici le résumé du 3e épisode disponible ci-dessous : En 1940 est instauré en France un régime raciste, à la solde de l'occupant allemand. Engagé aux côtés des résistants communistes, Missak Manouchian entre dans la clandestinité. En 1943, il devient responsable militaire des FTP-MOI en Île-de-France, un groupe armé composé de Juifs, Arméniens, Polonais, Hongrois, Roumains, Bulgares, Espagnols, Italiens, Français d’origine ou récemment naturalisés. Étrangers, résistants et communistes, ils incarnent tout ce que l'idéologie nazie déteste.

Cet épisode ci-dessous est le quatrième et dernier de la série. Les membres du groupe Manouchian sont la cible de la police de Vichy et des forces allemandes. Traqué sans relâche par les brigades spéciales, arrêté fin 1943, Missak est condamné à mort et exécuté, avec 21 autres hommes de son groupe, le 21 février 1944 au Mont-Valérien. Une affiche et un tract sont édités par une agence de propagande antisémite française pour décrédibiliser le groupe de résistants. Mais cette affiche rouge va au contraire les faire entrer dans la légende.

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