« Les prix flambent et les pensions sont bloquées », dénoncent régulièrement les organisations syndicales et associatives de retraités. « Les moyens attribués à la santé et aux services publics régressent, l’isolement des personnes âgées augmente », poursuivent-elles.
Dans l'archive en tête de cet article, nous nous retrouvons en 1974 avec une problématique quasi similaire. Le commentaire pose immédiatement le débat : « Comment vivre le temps de sa vieillesse lorsque ses moyens sont devenus de plus en plus réduits ? ».
La caméra entre alors chez une dame âgée de 78 ans, qui a commencé à travailler à l'âge de 13 ans. Puis elle est restée ouvreuse d'un cinéma pendant 34 ans, payée au pourboire et avec un salaire fixe. Elle bénéficie donc de la retraite de la Sécurité sociale avec une pension version par trimestre. « Comment pouvez-vous joindre les deux bouts ?», demande alors la journaliste. La vieille dame répond : « Ah mais grâce à mes enfants Madame, mon fils et ma bru qui sont merveilleux, et qui m'aident à vivre ». Elle poursuit avec émotion : « Quand j'ai besoin de quelque chose, ils sont là, dans n'importe quelles circonstances de ma vie, je les ai toujours eus là, et c'est beau. »
Pour les créateurs de contenus
Les équipes de mediaclip, une offre de l'INA pour les pros, ont sélectionné cette archive dans laquelle des retraités évoque leur difficulté. Un homme indique : «On mange pas de la viande tous les jours».