Fondé pendant la Première Guerre mondiale pour contrer la censure, l’armée et l’Eglise, Le Canard enchaîné met un point d’honneur à informer le citoyen tout en défendant son indépendance. Sans revenus publicitaires, le journal satirique du mercredi s’assure une liberté totale de parole et de ton. Témoins indignés de l’actualité, les journalistes de l’hebdomadaire enquêtent avec sérieux sur tous les sujets. Ils cherchent à forcer les tabous et à révéler les informations que l’on ne trouve pas ailleurs sans se montrer trop respectueux envers les puissants. C’est là la patte du Canard ! Et ça marche ! A chaque révélation le Canard fait mouche et les tirages s’envolent.
Devenu incontournable dans le paysage médiatique français, Le Canard enchaîné tient bon malgré les menaces et les attaques de toutes parts.
"Il répondait à un besoin : le "débourrage de crâne"
Dans la rédaction du "Canard" en 1976. Gabriel Macé rappelle l'histoire du Canard, et parle de la concurrence de l'Os à moelle, tandis qu'un journaliste explique, à l'aide d'exemples, les principes de la mise en page et du montage photo. Le dessinateur Jean- Marie Kerleroux intervient brièvement. La discussion est illustrée par des dessins et des manchettes du journal.
Des Pavés dans la mare
On ne compte plus les affaires révélées par le palmipède depuis sa création. Des diamants de Bokassa au scandale du sang contaminé, de la publication des feuilles d’impôts de personnalités à l’affaire Woerth-Bettencourt...
1979. Les diamants de Bokassa
1979. Affaire Robert Boulin
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1987. Financement du RPR
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1991. Dépenses excessives du SIRPA, le service de presse des armées
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1992. Affaire Elf
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1993. Affaire Roger-Patrice Pelat et Bérégovoy
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1995. Appartement de la ville de Paris
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2002. Les frais de bouche du couple Chirac à la mairie de Paris
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2010. Affaire Rama Yade
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