Si certaines personnes s'abstiennent ou le refusent pour des raisons de santé, nombreux sont les Français à plébisciter alors le vin, comme cet homme qui raconte :
« Moi j’ai bu des citernes de vin. J’ai fait deux guerres, et j’ai bien bu pendant les deux guerres, et entre les deux guerres aussi. J’aime le vin par excellence, le vin est très nourrissant ». Une passion que cet homme a cependant du mettre de côté pour raisons de santé. En 1965, l'époque était vraiment différente. On entend ainsi un médecin, interviewé à la fin du document, rappeler aux téléspectateurs des vérités qui semblent aujourd'hui communément admises sur la dangerosité de la consommation excessive d'alcool pour la santé :
« Quand on dit que boire trois litres de vin c’est normal, et bien non. Boire peu de vin, c’est bien, en boire beaucoup c’est certainement une erreur, car le public doit savoir que ces maladies là mettent des années et des années avant de se manifester, et [qu'ensuite] c'est très grave. Par conséquent, un peu de vin, surement, beaucoup de vin surement pas ».
Et de rappeler que bien entendu, « il ne faut surement pas donner du vin aux enfants, contrairement à ce que croient beaucoup de personnes ». Aux automobilistes, l'abstinence n'est pas (encore) préconisée, mais le médecin leur recommande toutefois une « grande prudence ».