Un article de Libération, publié mercredi 16 février, fait état de la « résistance » de l’appareil photo jetable, qu'on disait fini au début des années 2000, avec le développement du numérique, puis à la fin des années 2000, avec l'arrivée des smartphones.
En 2016, nous constations déjà, à l'occasion de l'ouverture du salon de la photo, la persistance de l'appareil photo jetable, même si ses chiffres de vente étaient loin de l'âge d'or qu'il connut dans les années 80. A l'époque, les industriels avaient tenté de le rebaptiser « prêt à photographier », jugeant la notion de « jetable » trop négative. Celle-ci restera néanmoins la plus utilisée.
Malgré quelques réticents, l’appareil jetable connaîtra rapidement un franc succès. A tel point que dans les années 90, la France était le 1er pays européen consommateur d’appareils jetables. Les enfants en raffolaient.
En 1994, 8,4 millions d’exemplaires étaient vendus. 3 ans plus tard, c’était presque le double ! Après un dernier pic magistral en 2003, c’est la dégringolade. Moins de 5 millions de jetables étaient vendus en 2011.
En 2021, un article de France Info évoquait lui aussi le grand retour de l'appareil photo jetable, expliquant qu'il s'était adapté au monde numérique. Car une fois développées sur papier, les photos étaient aussi numérisées, se retrouvant ainsi sur les réseaux sociaux.
