Lors de la cérémonie des Oscars, les spectateurs ont pu assister à une scène hallucinante lorsque Chris Rock a reçu une gifle de Will Smith. L’acteur est sorti de ses gonds après que son épouse Jada Pinkett Smith ait été moquée par l’humoriste pour son alopécie, une maladie qui provoque la perte des cheveux. Certains ont pu croire à un gag, mais ce qui n’était pas le cas.
Donner ou recevoir une gifle est un exercice qui inspira de nombreux humoristes. Nous avons retrouvé un sketch de 1956, diffusé dans l’émission humoristique « La boîte à sel », dans laquelle un professeur de gifle enseigne son art à un élève consciencieux. Ce professeur est interprété par un Jean Carmet pince sans rire à souhait. L’élève souffre-douleur est joué par Arthur Allan.
Dans cette saynète, Jean Carmet enseigne donc « l’art de donner des gifles », et de les recevoir. Sa devise : « Pour bien donner, sache d’abord recevoir ». Son apprenti va donc découvrir avec lui une multitude de variantes comme « la claque », « a beigne », « la tape » ou « la tapette »...
Le professeur lui montrera que la gifle se décline aussi en « gazette », « avec l’Humanité pour la joue gauche et le Figaro pour la joue droite » ou en « tout terrain ». Il expérimentera aussi « la gifle habillée pour le dimanche », la gifle vulgaire dite « baffe », ou la « nasarde » et la « chiquenaude ».
Comment réagira le pauvre bizut à cette avalanche de gifles ? Réponse en images.