Paru en 1960 sur le disque «Les Funérailles d’antan», «L’orage» évoque le coup de foudre au sens propre comme au sens figuré. Georges Brassens chante là une histoire d’amour aussi intense qu’éphémère un soir d’orage entre un homme et sa voisine dont le mari est absent. Un éloge à l’amour impromptu magnifié par les rimes du Sétois.
Drôle, décalée et espiègle, la chanson est teintée de jeux de mots et de multiples références : mythologiques («Jupiter»), historiques («Benjamin Franklin», inventeur du paratonnerre), et même musicales puisque «les pays imbéciles où jamais il ne pleut» est une résonance directe «aux perles de pluie venues de pays où il ne pleut pas» chantées par Jacques Brel dans «Ne me quitte pas».
En 1977, Georges Brassens interprétait «L’orage» sur le plateau de «Numéro un» en compagnie de ses musiciens. C'est cette archive que nous vous proposons de découvrir en tête de cet article.