En janvier 1962, le magazine «Economie et techniques françaises» consacrait un long reportage au développement exponentiel des remontées mécaniques dans les stations de ski. En cause : le développement des sports d'hiver qui impulsait alors un grand mouvement d'équipement dans le domaine des remontées mécaniques.
Le reportage fait le point à travers les installations de plusieurs stations de Val d'Isère à l'Aiguille du Midi en passant par Courchevel. L'aménagement du téléphérique le plus haut du monde a quant à lui nécessité des câbles particuliers fabriqués dans les câbleries de Bourg-en-Bresse, la Tréfilerie Câblerie. Grâce à ce téléphérique, les skieurs peuvent se rendre sur la neige éternelle à n'importe quelle période de l'année.
Résistance à l'usure
Toutes les remontées mécaniques doivent avoir une bonne résistance à l'usure, plus qu'à la tension, car ils sont utilisés toute l'année. Le nombre de skieurs étant toujours plus important chaque hiver, la station de Courchevel a installé des remontes pentes doubles, permettant un débit horaire de 1200 remontées.
Le complexe sportif de Courchevel, un des plus importants et des plus modernes de France d'alors, épicentre de plus de 100 kilomètres de pistes balisées, a dû faire face à un débit horaire de 10000 remontées. C'est pourquoi des télésièges ont été installés. Le perfectionnement des câbles a permis l'installation de plus de 600 installations.