Au milieu des années 1970, le magazine parodique « C'est pas sérieux », présenté par Jean Amadou et Jean Bertho, faisait souvent appel aux jeunes Suisses pour commenter l'actualité. Le 13 février 1977, les enfants helvètes planchaient ainsi sur la politique.
Dans cette rubrique récurrente intitulée « Les petits Suisses », les écoliers débattaient de sujets sociétaux mais ce jour-là, le journaliste Bernard Pichon les avait rencontrés dans leur classe pour discuter de politique. Pas impressionnés, les chroniqueurs politiques en herbe avaient beaucoup à raconter sur la question, n'hésitant pas à évoquer la politique française et à donner leur opinion sur le président de la République d'alors, Valéry Giscard d'Estaing.
Parmi les thèmes abordés : la définition de la politique, le rôle d’un président, de ses qualités. L'image de Valéry Giscard d'Estaing. La définition du communisme, du capitalisme, du terrorisme.
Petit florilège non exhaustif de remarques : « La politique des fois y'a un président qui est plus sympa que l'autre », « les communistes je crois qu'ils ont comme loi de se partager l'argent (...) les capitalistes c'est le contraire », « les contestataires, y'en a qui font des contes, des poésies », « on peut contester la guerre », « un terroriste c'est quelqu'un qui est terrorisé, qui a peur », « un gauchiste c'est quelqu'un qui est gaucher ! »
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