L’ACTU
Elle visait l’or, mais devra se contenter d'une médaille de bronze remportée le 2 août lors des Jeux de Paris 2024. Invaincue, cette année dans sa catégorie des plus de 78 kilos, la judoka Romane Dicko se classe à la première place du classement mondial, la « ranking list ». L’une des premières télévisions de l’athlète remonte à 2016, alors qu’elle venait soutenir l’équipe de France aux Jeux olympiques de Rio.
L’ARCHIVE
C’était il y a huit ans. Venue encourager les judokas avec son club de Villeneuve-le-Roi (Val-de-Marne), la jeune Romane Dicko apparaît à l’écran. Dans l’extrait du reportage de France 2 en tête d’article, l’athlète n’a que 16 ans et elle est déjà championne d’Europe cadette (catégorie d’âge entre 14 et 16 ans).
Avec ses coéquipiers, elle est venue supporter Teddy Riner, dès l’arrivée du judoka à l’aéroport. C’est la première fois que ces jeunes athlètes, vivent les Jeux. Interviewée, Romane Dicko y croit : « J’espère qu’un jour, ce sera moi sur le tapis, c’est un rêve ! » Son petit frère, Thibaut Dicko la tient par les épaules, il l’assure : « 2024, c'est pour elle à Paris ! Romane Dicko Paris 2024, on y croit ! »
La voilà, huit ans plus tard, prête à combattre sur les tatamis de l’Arena Champs-de-Mars sous les commentaires d’Émilie Andéol, la judoka médaillée d’or olympique dans la même catégorie, justement en 2016, à Rio.
Sur le tard
Romane Dicko commence le judo sur le tard. L’envie lui vient en regardant la Française Audrey Tcheuméo remporter la médaille de bronze aux Jeux de Londres, en 2012. Romane a alors 12 ans. Cinq ans plus tard, la cousine de Teddy Tamgho, champion du monde de triple saut, est déjà médaillée de bronze aux Mondiaux par équipe mixte. En 2021, elle est montée sur la troisième marche du podium des Jeux olympiques de Tokyo.