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La démocratisation des vacances

La démocratisation des vacances

Près d’un Français sur deux ne partira pas cet été. En cause notamment : un manque de moyens. Depuis les années 50 toutefois, l’industrie du tourisme tente de faire voyager le plus grand nombre de Français, en rendant plus accessible les vacances.

Par la rédaction de l'INA - Publié le 06.07.2022 - Mis à jour le 05.07.2023
La démocratisation des vacances - 2022 - 02:37 - vidéo
 

Dans les années 50, un Français sur trois avait les moyens de partir en vacances. Les Français s’évadaient par la route du soleil, la Nationale 7, qui filait tout droit vers le littoral. Ils prenaient aussi le train. Option économique avec les billets populaires qui permettaient aux plus modestes de prendre le large. Et pour les plus fauchés, restait l’auto-stop.

Une fois à destination, il suffisait de planter sa tente. Le camping, c’était les vacances rêvées des années 60. Et si c’est le camping sauvage qui vous tente, en 1950, on donnait quelques conseils judicieux à la télévision.

Voyage en charters

Dans les années 70, un nouveau type de vacances a eu de plus en plus de succès : le club de vacances ! A la même époque, c’est l’arrivée des charters. Ces avions, affrétés par des agences de voyage, moins chers que les vols réguliers, démocratisaient le transport aérien. Face à cette nouvelle concurrence, les grandes compagnies répliquaient.

Aujourd’hui, les critiques émises contre le tourisme de masse ou le transport aérien low cost donneront peut-être envie à certains de revenir aux fondamentaux des années 50 : auto-stop et camping !

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