L'ACTU.
Le film Anatomie d'une chute de Justine Triet, récompensé de la Palme d'Or au dernier Festival de Cannes, sort en salle mercredi 23 août. Une consécration pour la réalisatrice qui avait entamé sa carrière par des documentaires et courts-métrages. En 2012, elle connaissait une première reconnaissance avec Vilaine Fille, mauvais garçon, court-métrage primé à la Berlinade.
L'ARCHIVE.
« Justine Triet : pas la Fémis, mais les Beaux-Arts, pour faire ensuite plutôt des films documentaires. » En 2012, pour la sortie de son court-métrage Vilaine Fille, mauvais garçon, Justine Triet était l'invitée de « La vignette » sur France Culture. Dans cette archive disponible en tête d'article, elle y racontait son parcours et ses créations. Elle avait commencé par des productions qui s'attachaient à raconter la vie politique française.
Et puis, Vilaine Fille, mauvais garçon, sa première fiction, son premier film qui « n'est pas dans un milieu ou une sphère politique. » L'histoire d'un duo, celui d'un peintre et d'une comédienne. Elle racontait : « À l’écriture même du film, je me suis inspirée de la vie de Lætitia et de Thomas », les deux comédiens, qui portaient les mêmes prénoms à l'écran. Elle poursuivait : « Le film est vraiment construit comme une course d’obstacle, (...) qui passe d'une scène à une autre, d'un théâtre à un autre, sans vraiment arriver à se retrouver. » Et de conclure : « C'est la tradition des personnages qui se cassent la gueule et qui rigolent ».
Les débuts d'une réalisatrice désormais reconnue.
