En 1970, Jean Douchet converse avec ses étudiants de l'université de Vincennes au sujet de l'adaptation de Madame Bovary par Jean Renoir, d'après le classique de Gustave Flaubert. L'occasion pour lui de mettre en lumière l'aspect « profondément démocratique » d'un réalisateur qui « refuse de privilégier n'importe quel personnage » comme supérieur à un autre : « Tous les personnages sont égaux, tous les acteurs sont égaux, tous les hommes sont égaux ». Toute tentative de la part d'un personnage de se singulariser se traduit par sa « destruction ».
Autre passion de Jean Douchet, Alfred Hitchcock. En 1972, c'est en compagnie de Claude Chabrol et de l'acteur Michel Duchaussoy que le critique des Cahiers exposait son analyse de la fabrique du suspens chez le cinéaste britannique : un processus à « double niveau ».
Jean Douchet semblait par contre moins enthousiaste vis-à-vis de Marcel Carné, un « cinéaste ayant donné des films très marquants, mais dont le problème [était] peut-être de manquer un peu d'imaginaire ».