"No Time to Die", le nouveau James Bond et dernier épisode avec Daniel Craig dans le rôle du fameux agent secret, sort aujourd'hui en salles. C'est en 1953, dans Casino Royale, que le romancier britannique Ian Fleming donnait vie au personnage de James Bond.
Si James Bond fascine autant le public, c'est qu'il est avant tout un « superman ». Le sociologue Paul Guth a « beaucoup de raisons de l'adorer » : « personnage extrêmement viril (...), il possède une cicatrice sur la joue, ce qui formidable (...) ».
D'où lui vient son nom ? Ian Fleming se serait inspiré de sa lecture d'un livre sur les oiseaux, écrit par un certain James Bond, un de ses amis...
Un nom propre riche au niveau sémantique, car, selon Paul Guth, Bond évoque dans notre inconscient l'acte sexuel, le saut de l'homme dans sa conquête féminine. Pour Fleming, c'est en fait avant tout la simplicité du nom qui retient son attention.
James Bond est sorti de l'imagination de son auteur, Ian Fleming, alors que celui-ci est en retraite à La Jamaïque. Ian Fleming a été journaliste, puis a travaillé pendant la Seconde Guerre mondiale dans le contre-espionnage au sein de la Royal Navy. C'est dans sa propriété jamaïcaine, à l'âge de 45 ans, qu'il imagine pour la première fois, dans le roman Casino Royale, celui qu'il qualifiera plus tard de « personnage très romantique, traitant ses amies de façon chevaleresque et aimante »...
Il puise dans ses souvenirs de guerre pour construire le personnage, et s'inspire très probablement de son frère, Peter Fleming, à la vie aventureuse, mais aussi de ses propres goûts et idéaux.
Tout naturellement, de nombreuses caractéristiques du personnage de James Bond sont en effet celles de son auteur, comme l'amour de l'alcool et des cigarettes, de la bonne chère et de la vie mondaine. Et les belles « James Bond girls » ? Là encore, il semble bien que Ian Fleming a donné à son personnage toute l'étendue de ses goûts personnels.