Tissu, cuir, puis caoutchouc, les gants de protection sont utilisés depuis longtemps en médecine ou pour les travaux de force, leur matériau a évolué au fil du temps, avec la technologie. Mais en cette année 1966, un nouveau matériau révolutionnait l'industrie du gant : le latex. Un progrès tellement remarquable que le plus grand magazine féminin de la télévision en avait fait un long sujet de plus de trois minutes. En effet, ce nouveau gant possédait de nombreux atouts aptes à améliorer la vie quotidienne des ménagères. L'archive en tête d'article présente les avantages de ces gants pratiques et confortables.
Cécile Ibane, la chroniqueuse du « Magazine féminin », vantait régulièrement les nouveaux objets en vogue dans les cuisines. Son seul objectif étant de faciliter la vie des millions de femmes en charge des foyers français. Le 19 mars 1966, la journaliste consacrait un sujet à ces gants de ménage «high tech», plus particulièrement à la dernière innovation en la matière : le gant moulé en latex. Son reportage proposait d'abord de découvrir le mode de fabrication de ces gants avec de nombreuses images filmées en usine lors de leur fabrication.
Le gant à tout faire
Cécile Ibane dressait ensuite le panégyrique de l'objet, un discours très positif illustré cette fois d'une démonstration réalisée par un mannequin en situation. Par rapport aux gants qui existaient déjà, plus lourds et moins étanches, ce gant léger avait l’avantage, selon Cécile Ibane, de se décliner en 7 tailles. Une nouveauté bienvenue pour les mains menues des femmes.
Leur forme anatomique, leur adhérence et leur confort permettaient, toujours selon elle, de protéger les mains et les avant-bras des femmes en les isolant « du chaud et du froid ». Facile à mettre mais surtout à retirer, ces Rolls des gants de ménage étaient garantis anti-allergies. Le reste du sujet expliquait en détail, avec force gros plans sur ces objets de désir, comment les utiliser à bon escient pour la vaisselle, l’épluchage, le cirage des chaussures, « l’argenterie », les vitres et même le jardinage. Simples d'usage, ils étaient faciles à nettoyer « encore sur les mains ». Il ne restait plus alors qu’à les sécher « suspendus loin d’une source de chaleur ».
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