L'ACTU.
La fête des Tuileries déménage cet été. En raison des Jeux Olympiques de Paris 2024 qui investissent la place de la Concorde et le jardin des Tuileries, la fête foraine se délocalise sur la pelouse de la Muette dans le 16e arrondissement de Paris. Avec ses 60 attractions, six restaurants et une guinguette, rien ne manquera pour s'amuser dans la capitale cet été. On retrouve la fameuse grande roue de Paris, la plus grande roue mobile du monde avec ses 48 nacelles et sa vue imprenable sur la capitale. L'entrée à la fête foraine est gratuite, mais les attractions sont payantes.
Pour faire fonctionner ce véritable parc d'attractions urbain, il y a des forains, évidemment, mais on le sait moins, leurs enfants aussi, qui dès leur plus jeune âge, assistent leurs parents et apprennent à leurs côtés leur futur métier. En août 1986, le « Mini journal » de TF1 leur consacrait un reportage, disponible en tête d'article.
L'ARCHIVE.
Comme il se doit, le reportage commence par des plans réalisés en haut de la grande roue, haute de 60 mètres, dévoilant une vue époustouflante de la capitale. Vitesse, émotion, gourmandise et épouvante constituaient le cocktail gagnant de la fête des Tuileries, avec l’incontournable train fantôme, le grand-huit, les auto-tamponneuses et toutes sortes de manèges enfantins indémodables.
« Il n'y a pas d'école de forains et c'est avec maman ou papa qu'on apprend à dire "Roulez jeunesse" » ! En cette période de vacances, certains enfants travaillaient. Les enfants de forains. Pour eux, les attractions, c'était leur quotidien. Leur mission : tenir la caisse, ou « s'amuser avec les boutons (déclenchant du vent) dès qu'il y a des jupes ». Certains allaient à l'école et rejoignaient la fête le weekend pour donner un coup de main.
Les manèges, aucun d'eux n'en doutaient, ce serait leur avenir. Baraque à tir, train fantôme... les futurs chefs d'entreprise, car un manège ça coûte plusieurs millions, n'en doutaient pas, leur vie serait une longue fête.