L'animation visible en tête de cet article explique et décrypte le fonctionnement des élections présidentielles américaines et le mode de désignation des candidats démocrate et républicain.
Apparu en 1988, le « Super Tuesday » voit en 2024 près d’un tiers des 50 États des États-Unis départager simultanément les candidats de chaque parti lors de caucus et de primaires. Ces modes de scrutin indirect permettent de désigner des délégués qui s’engagent à voter pour le candidat choisi par les électeurs de l'État qu’ils représentent lors de la convention nationale de chacun des partis.
Au travers du vote des délégués, les conventions nationales permettent d’investir officiellement les candidats finalistes du parti républicain et du parti démocrate. Puis, au mois de novembre, dans chaque État, les Américains votent pour les 538 grands électeurs qui formeront le collège électoral. Pour remporter l’élection présidentielle, le candidat doit remporter 270 voix du collège électoral.
Période du «canard boiteux»
Mais une fois élu, le président américain ne prend pas immédiatement ses fonctions. S’ouvre alors la période du « lame duck » (littéralement « canard boiteux ») qui désigne cette phase de transition pendant laquelle il nomme son cabinet et prépare son gouvernement. Ce n’est qu’au mois de janvier lors de « l’inauguration day » que le président élu le devient officiellement en prononçant son discours d’investiture devant le capitole à Washington et en prêtant serment sur la bible.
Depuis 1996, les élections présidentielles américaines font en moyenne l’objet de 471 sujets dans les journaux télévisés du soir français. Depuis cette date, les campagnes présidentielles américaines les plus médiatisées en France restent celles aboutissant à la victoire de Barack Obama en 2008 et celle de Donald Trump en 2016.