C’est un travail colossal avant, pendant et après l’été : l’entretien des plages. Qu’il soit réalisé par des bénévoles ou par les municipalités, ce travail nous permet de profiter au maximum du sable chaud. C’est plus joli pour les yeux mais aussi plus sûr. Vous allez voir, dans le temps, il a fallu s’adapter aux détritus sur nos plages.
C’est l’été et l’entretien des plages est primordial pour accueillir les touristes. Dans les années 60, ce sont les branches qui font tâche. Très vite, ce sont nos déchets, nos canettes, nos emballages, nos mégots, qu’il faut éliminer. Alors en 1968, l’Etat lance une campagne nationale : une distribution de sacs plastiques sur les plages de Méditerranée. L’année suivante, en Aquitaine, on ne rigole pas avec les détritus. Pas de tracteurs, pas de machine, alors on sort les muscles, et quels muscles ! C’est l’armée qui s’y colle.
Dans les années 70, la mission est confiée aux enfants. Avec des associations, ils sont sensibilisés au problème écologique, et éduquent à leur tour les adultes.
Les déchets, c’est polluant, pas très joli, mais ça peut être pire : des seringues, des préservatifs, des morceaux de verre. Pour traiter ces déchets dangereux, il faut s’équiper, comme à Cagnes-sur-Mer, en 1995.
Une plage impeccable, ça attire du monde, c’est bon pour l’image d’une ville… quitte à en devenir un élément marketing. Reste à savoir repérer ces coins-là, et pour cela, depuis 1985,il y a le label Pavillon bleu. En 1988, La Faute-sur-Mer est fière de brandir son drapeau.
En 2018, 399 plages étaient labellisées Pavillon Bleu. En 2018, il avait su s’imposer comme référence, 8 Français sur 10 estimaient que c’est un gage de qualité des plages. En 2020, 400 plages bénéficient du label. Avec cependant un avertissement que le site pavillonbleu.org rappelle : "l’obtention du label Pavillon Bleu ne garantit pas l’ouverture du site labellisé. Le Pavillon Bleu vous invite à respecter les arrêtés préfectoraux et à vous renseigner directement auprès de la commune."