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Dissolution : le pari raté de Jacques Chirac en 1997

Dissolution : le pari raté de Jacques Chirac en 1997

Pour Emmanuel Macron, le pari de la dissolution se révélera-t-il gagnant ? Dans le passé, un autre président de la République avait aussi choisi cette stratégie politique et il s’en était mordu les doigts. Retour en 1997.

Par Ludivine Lopez - Publié le 28.06.2024
 

Le 21 avril 1997, le président Jacques Chirac fait ce pari audacieux de dissoudre l'Assemblée nationale. Malgré la crise économique et sociale qui traverse le pays, le chef de l’État est confiant. Son objectif : renforcer sa majorité à l’Assemblée nationale.

Sur les plateaux télé, dans les QG des différents partis, la stratégie politique du président divise.

Pour mener cette campagne, la gauche sera plurielle et unie autour du leader socialiste Lionel Jospin. À droite, des divisions se dessinent mais la majorité RPR-UDF reste optimiste… confortée par les sondages.

Mais au soir du 1er tour, la gauche est en tête. Jacques Chirac ne l’avait pas vu venir, il lance donc un appel aux Français. Et au soir du 1er juin 1997, les résultats du second tour tombent : la gauche l'emporte, Jacques Chirac perd sa majorité à l’Assemblée nationale.

Une cohabitation longue de 5 ans s'installera donc, avec Lionel Jospin premier ministre.

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