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El Niño, le retour d'un phénomène climatique

El Niño, le retour d'un phénomène climatique

El Niño est de retour. Ce phénomène climatique naturel provoque des pluies diluviennes et une augmentation des températures sur toute la ceinture tropicale. Un phénomène qui revient régulièrement.

Par Jérémie Gapin - Publié le 20.06.2023 - Mis à jour le 04.07.2023
 

L'ACTU.

L'alerte a été lancée mardi 4 juillet par l'Organisation météorologique mondiale : «Pour la première fois depuis sept ans, des conditions El Niño se sont développées dans le Pacifique tropical, ouvrant la voie à une hausse probable des températures mondiales et à des perturbations des conditions météorologiques et climatiques.» Ce phénomène climatique naturel provoque des pluies diluviennes et une augmentation des températures sur toute la ceinture tropicale. Un phénomène qui revient régulièrement. Le montage d'archives en tête d'article revient sur les précédents épisodes.

LES ARCHIVES.

[Edit : Ce montage d'archives a été réalisé et diffusé avant l'annonce de l'OMM.]

« C’est un courant chaud situé dans le milieu du Pacifique. Normalement, il reste tranquillement au large de l’Indonésie. Mais tous les deux, trois, ou sept ans, il est poussé à l’Est vers l’Amérique du Sud. Question de pression atmosphérique, de vents qui s’inversent… Et c’est la catastrophe. »

En 1997-1998, plusieurs pays avaient été touchés par l'un des évènements climatiques les plus intenses jamais enregistrés. Des incendies en Indonésie, des pluies diluviennes au Mexique et en Somalie, un typhon au Vietnam… et en mars 1998, le Pérou subissait toujours les effets catastrophiques d’El Niño. Juin 1998, le phénomène cessait, il avait duré plus d’un an. Selon Météo-France, plus de 41 pays avaient subi des inondations, et 22 avaient souffert de la sécheresse. Et selon l’ONU, 21 700 personnes étaient mortes.

Quatre ans plus tard, en 2002, El Niño faisait son retour. Une vague de froid intense s’abattait cette fois sur le Pérou. Ce phénomène climatique inquiète les scientifiques, car il pourrait gagner en intensité à cause du réchauffement climatique. L'hypothèse est plus que plausible.

Nouvel épisode en 2014, cette fois ses effets ont duré deux ans. Des lacs asséchés sur les plateaux indiens. Des montagnes brûlées dans les montagnes chiliennes ou une sécheresse prononcée et de violents feux de forêt sur la partie orientale de l’Australie.

Conséquence, 2016 a été l’année la plus chaude jamais enregistrée dans le monde. Mais El Niño n’est pas le seul coupable. L’activité humaine est aussi responsable de l’augmentation des températures.

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