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Les souvenirs d'école de Daniel Balavoine : des bêtises et la naissance d'une vocation

Les souvenirs d'école de Daniel Balavoine : des bêtises et la naissance d'une vocation

Les années d'école marquent nos vies, émaillant l'enfance de souvenirs plus ou moins bons. Ce fut le cas pour Daniel Balavoine qui bien avant de devenir chanteur avait été un écolier indiscipliné. C'est ce qu'il racontait dans son ancienne école quelques mois avant sa mort dans un accident d'hélicoptère sur le Paris-Dakar.

Par Florence Dartois - Publié le 02.09.2022
 

Chacun se souvient de ses années scolaires, marquantes ou pas, elles sont parfois à l'origine d'une vocation. Ce fut le cas pour Daniel Balavoine. L'archive présentée en tête d'article a été tournée quelques mois avant sa mort survenue en janvier 1986. Cette interview est extraite d'une émission diffusée en hommage au chanteur en juillet 1986, intitulée « A fleur de cœur avec Daniel Balavoine ».

Parmi les nombreuses archives qui émaillaient ce programme, il y avait ce reportage réalisé en compagnie de l'artiste dans son école d'enfance. Dans une salle de classe surplombant la cour de récréation, l'ancien élève évoquait avec bonne humeur cette époque de sa vie, au début des années 1960, où il avait fait les quatre cent coups, jouant au petit caïd sous la protection de son frère aîné Guy. Il s'amusait encore de ses farces : « J’emmerdais bien deux ou trois mecs, et puis quand ils étaient bien excités, je me barrais en courant ». Il appelait ensuite son grand frère qui leur mettait une correction, « ça me faisait beaucoup rigoler », ajoutait-il hilare face à la caméra, avant d'ajouter, dans une fausse contrition : « J’étais un petit garçon très méchant ! »

Révélation sous un lit

Le chanteur racontait ensuite avec beaucoup de détails qu'il était un vrai rebelle, se retrouvant souvent collé avec des punitions. Dès qu'il le pouvait, il fuguait du collège. C’est d’ailleurs au retour de l'une de ces fugues qu'était née sa vocation de chanteur. Il confiait avoir eu une sorte de révélation. Caché sous le lit du pion qui le cherchait, il avait pris la décision « de faire de la musique ». A la radio restée allumée passait une chanson anglaise, She loves you. C’était la première fois qu’il entendait les Beatles et ça l'avait bouleversé : « Ça a changé ma vie », avouait-il avec un rien de nostalgie dans la voix.

Trente six ans après sa disparition tragique, Daniel Balavoine demeure l'un des artistes francophones les plus connus, il a vendu près de vingt millions de disques et ses tubes sont désormais repris par la jeune génération de chanteurs français.

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