L’ACTU.
À 82 ans, «Sir Paul McCartney» continue de sillonner la planète avec des shows de près de trois heures alternant les grands classiques des Beatles avec ceux des Wings, le groupe qu’il forma en 1971 avec sa femme Linda à la séparation des «Quatre de Liverpool». À Paris, il est venu présenter sa tournée «Got Back». 55 ans après leur séparation, les Beatles ont toujours le vent en poupe.
L’ARCHIVE.
Nous sommes le 24 octobre 1979 à Londres. Une grande réception est donnée par le Guinness book des records en l’honneur de Paul McCartney. Le musicien de tous les superlatifs reçoit à cette occasion un disque symbolique en rhodium (l’unique à ce jour), un alliage encore plus précieux que le platine, pour avoir vendu plus de 200 millions de disques à travers le monde. Il est alors interrogé par le journaliste Patrick Drevet : « Si vous connaissiez le jour de la fin du monde, essayeriez-vous de joindre John, George et Ringo pour un dernier concert ? ». L’auteur de «Let it be» perd son flegme britannique et enchaine, souriant, des clins d’oeil à la caméra. «Plus difficile» répond en français l’intéressé pour souligner le caractère embarrassant de la question. Après un court moment d’hésitation, il déclare : «Oui peut-être. Avec les Wings. Les Wings et les Beatles. Tous ensemble pour l’Apocalypse. BOOM ! Bonne nuit».
Une fin du monde en fanfare qui réjouirait sans doute les millions de fans de Paul Mc Cartney et des Beatles.
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