L'engagement et la mort d'Antoine de Saint-Exupéry

Après une courte biographie d'Antoine de SAINT-EXUPERY faite par Georges CHARBONNIER, son ami Pierre DALLOZ évoque leurs retrouvailles pendant la guerre à Alger, leur amitié, son activité de pilote dans une escadrille basée aux environs de Bastia malgré son âge très avancé pour piloter un lightning. Il fait allusion ensuite à son état d'esprit durant cette période (notamment sa volonté de rejoindre son escadrille alors qu'il se trouvait à New York, de l'écriture de "Pilote de guerre") et émet des hypothèses concernant sa mort (la piste fausse du pilote allemand, accident). À son tour, le colonel PENICAUD, ami d'enfance de l'écrivain-aviateur, s'exprime sur sa mort. Il s'insurge contre la thèse du suicide et étaye sa position sur son comportement et ses propos lors de leur dernière rencontre. André MAUROIS parle de la disparition d'Antoine de SAINT-EXUPERY et de l'attente de son escadrille lors de sa dernière mission, puis il fait le parallèle entre sa fin et la fin de ses romans. Georges CHARBONNIER lit un extrait de "Vol de nuit" (extrait sur le non retour de Fabien).