L'ACTU.
Énorme surprise ! Le 30 septembre 2024, le champion du monde 2018 Antoine Griezmann (33 ans) a annoncé sur son compte X (anciennement Twitter) qu’il mettait un terme à sa carrière internationale en équipe de France. L’attaquant de l’Atlético comptait 137 sélections sous le maillot des Bleus à son actif.
Surnommé « Grizou »par ses fans, il avait bien failli passer à côté de sa carrière de footballeur. Adolescent trop petit, trop frêle, personne ne croyait en lui. Et les portes des clubs de foot sont longtemps restées fermées devant le jeune joueur. Jusqu'au jour où il a croisé le chemin d'un recruteur attentif... et Espagnol comme le raconte l'archive disponible en tête d'article.
L'ARCHIVE.
En Espagne, un recruteur lui a donné sa chance. Eric Olhats, de la Real Sociedad. À 13 ans, le jeune Antoine a quitté sa famille pour s’installer au Pays basque espagnol à San Sebastian, chez celui qui l’avait remarqué par hasard lors d’un match au camp des Loges, près de Saint-Germain-en-Laye (Yvelines). Jusqu'alors, Antoine Griezmann avait été évincé par les centres de formation français. C'est ce que nous raconte cette archive du 2 mars 2014 diffusée dans « Stade 2 ».
Dans ce reportage, Eric Olhats revenait sur cette première rencontre improbable. Il s’en souvenait avec émotion : « Je passe devant un terrain et je vois un gamin tout petit, tout blond, qui dépareillait un peu des autres. Et surtout, il avait des chaussettes orange ! » Des chaussettes magiques semble-t-il : « ça a attiré mon regard. » Encore émerveillé, le recruteur soulignait que ce gamin avait réalisé devant lui « des gestes techniques assez éblouissants », un souvenir inoubliable.
Pour le jeune joueur expatrié, l’adaptation allait être difficile, mais malgré les doutes, Antoine Griezmann s’est accroché, s’affirmant un peu plus à chaque saison. En 2014, au moment de ce reportage, il jouait dans la cour des grands et était déjà le troisième meilleur buteur de la ligue A. « La Real Sociedad ne pourra bientôt plus le retenir longtemps », ajoutait le commentaire du journaliste. Il roulait pourtant encore en « petite cylindrée », mais son prix s’élevait déjà à « 36 millions d’euros ». Pas de quoi effacer la gentillesse d’Antoine Griezmann qui devant le club posait pour les photos de ses petits supporters auxquels il s’identifiait encore : « ça fait toujours plaisir, parce que moi aussi quand j’étais petit, j’aimais bien prendre des photos avec des joueurs. Dès que je peux, je le fais » concluait-il avec un sourire empli d’humilité.