Née en 1976 au lendemain de l’année de la femme, Adèle Blanc-Sec voit le jour dans une époque où la bande dessinée était plutôt misogyne. « Il y avait Bécassine et Barbarella » raconte Jacques Tardi. Désormais célèbre icône féministe de la bande dessinée, Adèle Blanc-Sec est de retour pour un ultime tour de piste. Adaptée au cinéma par Luc Besson en 2010, l’héroïne de Jacques Tardi mène aujourd’hui une dernière enquête fantastico-policière. Le bébé des Buttes-Chaumont ne déroge pas à la règle des tomes précédents. Peu souriante et solitaire, Adèle évolue dans le Paris d’entre-deux guerre où se côtoient la pègre, monstres et savants fous.
Bourreau de travail et passionné d’Histoire, Jacques Tardi a toujours puisé son inspiration en sillonnant les rues de Paris armé d’un appareil photo. Le cimetière du Père Lachaise, la Gare de Lyon, le Jardin des plantes ou la Butte Montmartre : « le point de départ des histoires, ce sont bien souvent des lieux » comme il l’indique dans la vidéo en tête de cet article.