Le 19 septembre 2019, le JT de 13h de France 2 nous entraînait au Proche Orient, à la recherche de l'Arche d'alliance dont il n'existe plus que des copies. D'ailleurs a-t-il jamais existé ? A 15 km de Jérusalem, à Abou Gosh, dans l'église Notre-Dame de l'Alliance, construite en l'honneur de cet artefact, le guide Daniel Cohen, relate la légende du coffre en or et acacia, qui contiendrait toute la puissance divine et les 613 commandements, (10 taillés sur la pierre et 603 dictés par Dieu à Moïse).
Dans l'église, il subsiste d'après le guide la pierre sur laquelle l'Arche avait été déposée un temps. Il la montre. Des traces qui pourraient être celles des pieds de l'Arche subsistent.
Mais où se cache le coffre dans lequel Moise aurait protégé les 10 commandements ? "On dit qu'il est en Ethiopie, on dit qu'il est en Egypte, on dit qu'il est sous le temple et même qu'il est sous cette église", précise Daniel Cohen.
D'autres la signale sous la pyramide de Khéops au Caire ou ont cru la reconnaître dans le trésor de Toutankhamon.
Le reportage de Franck Genauzau nous entraîne ensuite en Ethiopie où l'Arche reposerait dans une chapelle, "quiconque y pénétrerait y serait foudroyé par les pouvoirs supposés du coffre doré", ajoute le commentaire.
Retour à Jérusalem sur l'ancien temple de Salomon dont il ne subsiste qu'un vestige : le mur des lamentations. Dans les entrailles du temple, Daniel Cohen raconte que selon la légende, le roi Salomon aurait caché l'Arche sous le premier temple, "exactement à 60 mètres, à l'intérieur, après ce mur…"
Mais impossible d'y faire des fouilles, sous peine de provoquer la colère des croyants comme 20 ans plus tôt, à l'époque les Palestiniens. Une archéologue, Frédérique Shiloh, nous conduit dans une partie fouillée, en contre bas de l'esplanade des mosquées, tout en regrettant que l'archéologie devienne un instrument du nationalisme "des deux côtés, aussi bien israélien que palestinien".
Pas de traces de l'Arche dont le mystère devrait encore subsister très longtemps.
Sur le même sujet