C'est le 9 novembre 1970 que "la voix de l'appel du 18 juin" s'est éteint à Colombey-les-Deux-Eglises, dans la Haute-Marne. Le décès de Charles de Gaulle laisse alors la "France veuve" selon l'expression de Georges Pompidou. Ne souhaitant pas de funérailles nationales, le père de la Ve République sera inhumé au cimetière de la cité colombéenne.
Ce jour-là, une grande partie du conseil des ministres est consacré au deuil national, comme on le voit ci-dessous. Le président de la République donne lecture au conseil des dernières volontés du général écrites le 16 janvier 1952 concernant ses obsèques à Colombey - des volontés confirmées par sa veuve : aucun représentant politique sur place le jour des funérailles, réservées à la famille, aux proches et aux habitants de sa ville.
Le jour de l'enterrement, les membres du gouvernement assisteront à une messe à Notre-Dame.
A la mairie et à l'école de Colombey-les-Deux-Eglises, les hommages des habitants se déroulent dans le recueillement.
Même recueillement mêlé de tristesse pour les Français interrogés dans les rues, à l'annonce de la nouvelle.
Les 11 et 12 novembre : les hommages se multiplient. Une foule de personnalités et d'anonymes sont unis dans une même émotion.
13 novembre, au lendemain des obsèques du général de Gaulle, de nombreuses personnalités françaises, dont André Malraux, et étrangères, sont autorisées à se recueillir sur sa tombe.
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