Le 4 février 2006, à l'occasion de la sortie de son livre, A moi le ministère de la parole, Patrick Devedjian racontait dans Tout le monde en parle quelques anecdotes politiques. Il lançait quelques piques sur Dominique de Villepin. Il évoquait son opposition à l'entrée de la Turquie dans l'Europe, s'expliquait sur son adhésion à Occident dans sa jeunesse. Avocat de Jacques Chirac, il le qualifiait de "radical socialiste" et de quelqu'un de volontairement "démago". Il déclarait être pour le changement et pour Nicolas Sarkozy, avec qui il entretenait une relation amicale.
"Je dis mon expérience et je dis ce que je pense..."
"Je pense qu'il faut un changement profond. Il faut rompre avec le chômage (...] avec un Etat dépensier..."
"Je suis libéral sur l'ensemble de la société..."
"Ce que je crois être le patriotisme économique c'est l'attractivité du territoire, c'est l'implantation de l'activité sur notre territoire. Maintenant la nationalité de l'entreprise qui fait travailler sur le territoire, je pense que c'est accessoire, pourvu que ça se passe en France. Et quand une entreprise française est rachetée par une entreprise étrangère, le risque, c'est qu'elle s'en aille et cela ce n'est pas négligeable".
Il expliquait son concept de "complexe d'Astérix", "Je suis un déclinologue. Ben, ça se constate, le rayonnement de la France dans le monde il s'affaiblit (...) on n'en finit pas de descendre les marches (...) on est sixième et ça va pas s'arranger."
En conclusion, à la question : "Vous êtes de droite vous ?" Il répondait "Tout dépend de ce que vous mettez sous le terme de droite mais oui, je suis de droite."
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