En 2005, Thierry Breton entrait au gouvernement sous l'ère Chirac. A l'occasion de sa nomination au ministère de l'économie, en remplacement de Hervé Gaymard, le 12-14 de France 3 diffusait un portrait de cet homme aux multiples compétences. A l'époque il était PDG de France Telecom mais il s'était fait connaitre dès 1983 comme auteur de science-fiction avec le roman Software, la guerre douce, vendu à un 1,5 million d'exemplaires.
A trente ans, il voyait déjà loin : "Ma pensée n'est plus celle de Descartes, ma pensée est plus celle d'un informaticien, c'est-à-dire circulaire. J'ai appris à me servir de l'information, à savoir comment la retrouver, comment la puiser".
En 1984, aux côtés de René Monory, il participait à la mise en place du Futuroscope de Poitiers et devenait vice-président du Conseil régional de Poitou-Charente. Là, il aller croiser un certain Jean-Pierre Raffarin qui deviendrait son ami.
Dans le monde des affaires, il se forgera une réputation de redresseur d'entreprises : d'abord à la tête de Bull puis de Thomson multimédias en 1997. Alors au bord de la faillite, Thierry Breton en fera l'un des fleurons français de l'informatique. En 2002, il prenait la tête de France Télécom alors en crise et allait une fois de plus réussir son sauvetage.
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