Selon Ouest France, « la Fédération norvégienne de handball s’est dite prête lundi 19 juillet à payer une éventuelle amende au lendemain d’un match qui a vu les beach-handballeuses du pays braver la réglementation officielle et renoncer au bikini », lors d'un match contre l'Espagne. Les Norvégiennes ont ainsi, pour la première, choisi le short plutôt que le bikini, jugé « trop dégradant et peu pratique ». Les joueuses Françaises contestent les sanctions encourues en cas de port d'une autre tenue.
Dans un courrier envoyé vendredi à la fédération française, la coach Valérie Nicolas a déclaré que le "port du bikini est un complexe pour certaines et les tenues des hommes apparaissent plus confortables à jouer...". La sanction norvégienne pose en effet la question des tenues vestimentaires des femmes sur les compétitions de plage. Le beach-volley, épreuve reine des vacances et particulièrement appréciée des touristes, suscite les mêmes questions.
En juillet 2004, ce reportage de France 3 Marseille rendait compte de l'engouement populaire autour de compétitions de beach-volley féminins sur les plages du Prado, dans la cité phocéenne.
Les spectateurs, venus assister gratuitement aux matchs, étaient ravis de l'ambiance proposée. Les avis étaient partagés. Un père de famille, venu avec les enfants, côtoyait une fan de volley et un jeune homme sensible au charme des sportives, ces « jolies filles qui jouent ». Des sportives en bikini, pour une raison qu'un responsable du World Series 13 expliquait très sincèrement : "Au niveau technique, je pense qu'on vous répondra que c'est pour éviter des shorts trop longs qui gênent, en réalité c'est pour des raisons esthétiques, assez compréhensibles. La fédération internationale veut éviter d'avoir des joueuses qui portent des short de football pour jouer au beach-volley."