Ces "accros" du jeu, ils existaient déjà dans les années 90 et inquiétaient beaucoup, à l'image de ce reportage du 4 novembre 1993, diffusé dans le JT du soir de France 3.
A l'époque, entièrement dominés par les Américains et les Japonais sans exception ou spécificité culturelle, les jeux vidéo commençaient à former une nouvelle culture pour toute une génération élevée à l'électronique.
On les accusait alors d'appauvrir le langage, "d'esquinter la mémoire" et de détruire la culture. Une mère anglaise venait même d'accuser Nintendo d'être à l'origine de la mort de son fils après qu'il ait succombé à une crise d'épilepsie "survenue au terme d'une bonne heure d'utilisation".
Pour le professeur Baullac, neurochirurgien au service d'épilepsie de la Pitié Salpêtrière, c'était anecdotique et révélateur d'une faiblesse préexistante chez certaines personnes. En stimulant le cortex cérébral, les images des jeux peuvent déclencher des crises, expliquait-il.
A l'époque, le jeu vidéo c'est "un marché mondial de 600 milliards de francs, 40% du marché du jouet".
Le sujet présente notamment la "hotline Nitendo", disponible 24/24h avec 40 conseillers et 10 000 appels par jour… "pour joueurs en transe bloqués ou en panne".
Cette année les gamers vont être confronté à un autre problème : se procurer la fameuse console. La Playstation 5 était éjà épuisée, avant même la sortie. Sony a d'ailleurs fait le choix de n'en vendre aucune en magasin le jour J, tout doit passer par la vente en ligne. Même chose pour sa concurrente, la Xbox Series X, introuvable depuis sa sortie le 10 novembre.
Sur le même sujet